Paris-Roubaix - Victoire Berteau :

Paris-Roubaix - Victoire Berteau : "la plus belle des courses à la maison" et en bleu-blanc-rouge

Mathilde L'Azou

Publié le : 05/04/2024

Victoire Berteau endossera son maillot de championne de France ce samedi lors de cette nouvelle édition de Paris-Roubaix qu’elle attend avec impatience. Meilleure Française de la course en 2022, Victoire y participe pour la 3e fois avec une sacrée motivation. Confidences avant le grand départ.


L’état d’esprit. « 

Je suis super motivée ! J’ai pu voir que j’avais la forme et les jambes sur le Tour des Flandres. J’ai hâte de voir ce que ça va donner samedi
 ».

Le fait d’être à la maison (1). « 

Avoir le maillot bleu-blanc-rouge et courir la plus belle des courses à la maison, c’est vraiment top. Il y aura toute ma famille et mes proches dans les secteurs pavés et à l’arrivée, ce sera forcément un surplus de motivation. Ça pourra même me permettre de faire la différence en fin de course.
 »

Le fait d’être à la maison (2). « 

C’est un avantage de connaître les routes d’ici. Je dis toujours aux directeurs sportifs : ‘je ne veux pas que tu me dises la longueur des secteurs, juste le nom des secteurs’. Grâce à ça je sais où je dois rouler, où je dois mettre mes roues. J’ai la chance d’avoir roulé très jeune sur ces routes et ce sera précieux
 ».

Les pavés. « 

Il n’y a pas spécialement de secret ou de méthode. Ça "cabosse" dans tous les sens, tu te demandes juste quand c’est fini ! Les pavés, c’est difficile mais c’est difficile pour tout le monde. Ce que j’aime, c’est que ça soit aussi dur mentalement que physiquement. Il faut être concentré, bien regarder où tu mets tes roues. Moi j’essaie de profiter du moment et de ne pas trop penser à la douleur. Il ne faut pas oublier que c’est la plus belle course de l’année
 ! »

Le scénario idéal. « 

Ce qui serait génial, c’est d’avoir une petite longueur d’avance à l’entrée du premier secteur. L’objectif surtout, c’est de ne pas avoir un train de retard et d’être bien placé avant le premier secteur. Ensuite, il faudra veiller aux chutes, résister au maximum. À Mons-en-Pévèle puis au carrefour de l’arbre, on aura une idée plus précise de celles qui joueront la gagne. C’est une course d’un jour : tu peux avoir de la chance ou de la malchance, j’espère que ça pourrait tourner en ma faveur
. »